La véritable problématique de l’Écologie n’est pas une question de lois économiques, de budget pour le recyclage ou de technologie propre et renouvelable, mais la mentalité des gens. Nos civilisation polluent parce que les gens font n’importe quoi. C’est à dire que bien que l’on ait déjà les moyens de moins polluer et de permettre à tous de vivre convenablement, ces moyens ne sont pas mis en œuvre parce que la majorité des gens n’ont pas envie de sacrifier leurs conforts, leur temps libre ou leurs richesses pour le bien commun et celui de la planète.
Ces propos peuvent vous sembler naïf, futile, ou crédule ; il n’en reste pas moins que l’une des source même de ce problème de mauvaise gestion de l’écologie réside dans la mentalité humaine, et peu s’attaquent à cet aspect du problème.
La vraie problématique de l’écologie se doit donc d’être: Comment changer les mentalités?
C’est pour cela que selon moi trouver une vraie solution aux problèmes environnementaux c’est avant tout trouver une méthode à enseigner pour changer les mentalités. Bien évidemment, les mentalités ne changeront pas en quelques années, cela prendra plusieurs générations, donc en attendant on a besoin de ‘raisonner’ les gens avec des lois politiques et économiques pour limiter la casse. C’est très bien et je n’ai rien contre.
Par contre, la raison pour laquelle j’écris ce blog, c’est parce que je ne vois nulle part un projet pour changer les mentalités? Or c’est précisément la source du problème!
Je vais donc essayer de développer mon idée pour expliquer pourquoi le plus important(pas forcément le plus urgent) est de changer les mentalités, même si c’est un travail à très long terme, et de proposer une méthode pour ceux qui réalisent l’importance de le faire.
1. Un nouveau paradigme pour notre société
1.1. La situation actuelle:
1.1.1 Les problématiques de notre société :
Les problématiques de notre société n’ont pas beaucoup évolué depuis l’apparition de la civilisation. Il s’agit de s’assurer que tout le monde à un moyen de subsistance. Les principaux problèmes sont donc le chômage et la précarité au niveau national, et la famine dans le monde au niveau international.
A l’exception de la crise sanitaire actuelle, les principales crises à résoudres jusqu’à présents étaient d’ordres financières avec les marchés de la bourse.
A cela s’ajoute les conflits géopolitiques que sont les guerres entre les pays et qui du coup augmente la précarité dans les autres pays qui se voient charger de s’occuper des familles qui fuient la guerre.
1.1.2 Les solutions proposées :
Les solutions proposés sont d’ordre politique. Il s’agit de mettre tel ou tel lois en place pour régler tel ou tel problème. On impose une taxe sur tel produit pour reverser l’argent aux aides social ou pour protéger le marché intérieur de la concurrence internationale.
La solution principale est de mettre en place un système social qui est censé représenter l’intérêt de la majorité des citoyens.
1.2 Remise en question de ce modèle:
1.2.1 Quelle est la véritable nature des problèmes de notre société? :
1.2.1.1 Les problèmes non humains :
- Sont ils du à un manque de ressource sur Terre? : Non, on produit bien plus de nourriture qu’il n’en faut pour nourrire la planète. Si la famine dans le monde existe ce n’est pas parce qu’il n’y a pas assez de nourriture pour tout le monde.
- Sont ils du à un manque de moyen technologique? : Pas vraiment Non plus. Là aussi on a des solutions pour produire des énergies très peu voir non polluante et qui répondent aux besoins de tout le monde. C’est possible seulement ce n’est pas appliqué.
Objectivement il n’y a pas de problèmes d’ordre matériel qui ne puisse pas être régler. Si ces solutions ne sont pas appliqué c’est avant tout due à des décisions humaines qui n’ont rien à voir avec leur faisabilité.
1.2.1.2 Les problèmes humains :
Force est de constater que les problématiques de notre société sont due avant tout à des problèmes humains. Ce sont des décisions prises pour des intérêts autres que le bien être de la société qui fait perdurer les problèmes de notre société.
Pour illustrer l’origine des problèmes humains, faisons une analogie avec l’athlétisme. Par exemple lors d'un marathon, il y a un millier de participant pour un podium à 3 places. Cela veut dire qu'à la fin de la course, il y a une personne sur 1000 qui est super heureuse, soit 0,1% des participants, 2 personnes qui sont relativement satisfaite, et 997 personnes qui n'ont plus que leurs yeux pour pleurer soit, 99,7% des participants qui finissent exténués et malheureux ou du moins pas satisfait.
Pourquoi? Parce que tout le monde veut finir le 1er. Pourquoi? Parce que tout le monde veut être le meilleur, le plus connu et reconnu. Tout le monde veut: Satisfaire son sentiment d'être important!
Qu'est-ce qui le prouve? Si ce n'était pas cela, le marathon ne serait pas une compétition. Chacun participerait pour améliorer sa performance individuelle et il n'y aurait pas de podium à l'arrivée.
Si les marathons sont médiatisés ce n'est pas pour savoir qui a amélioré son record personnel, non, ils sont médiatisés parce que les gens veulent savoir qui est le numéro un du monde! Qui est au sommet de la pyramide des coureurs.
Si c'est médiatisé c'est parce qu'en plus de la courses à pieds il y a aussi une course des égos.
Si ce n'était pas le cas, alors il n'y aurait pas besoin de courir au milieu d'une foule.
Et c'est cette course des égos qui créent la souffrance des vaincus.
Cette analogie représente la vie de tous les jours. La masse des gens sont dans une course sociale que l'on peut qualifier de: Course pour le bonheur. Il ne s'agit pas de course à pieds mais de course après l'argent, le pouvoir et la célébrité.
Plus on a de l'argent et plus on peut faire de choses, plus on peut se faire plaisir et plus on est heureux.
Ou est le problème? Ce qui crée la souffrance, ce n'est pas de vouloir quelque chose, c'est de vouloir être mieux que son voisin. Vouloir la meilleure voiture, le dernier iPhone. Vouloir être le plus riche. C'est ça qui génère la souffrance car c'est pour être le meilleur, le plus riche, que l'on cherche à être compétitif et ce avec des coups bas: Mettre son concurrent sur la paille, polluer la planète, faire travailler les enfants du Tiers Monde….
Le résultat est le même que le Marathon :
0,1% de la société est super heureuse, 0,2% est satisfaite, et 99,7% est exténués et morose.
Qu'est-ce qui a créé cette souffrance? Ce n'est pas la douleur physique, c'est le podium!
Le n°1 est aussi exténués que les autres, mais lui il est heureux et les autres souffrent.
Si on veut se libérer de la souffrance, il faut se libérer du podium, se libérer de notre désir d'être important, autrement dit de notre égo.
1.2.1.3 L’origine de toutes les problèmatiques :
Parmis tous les problèmes humains qui existe, le désire d’être important est celui qui génère le plus de problème car c’est celui qui crée les conflits d’intérêts.
On peut classer en 3 niveaux de conflit les principaux problèmes humains:
- I) Conflit dans la communication verbale: Erreur de communication ou de mauvaise qualité.
- II) Conflit dans la communication non verbale: Rancoeur, haine ou colère qui n'ont pas lieu d'être.
- III) Conflit d'intérêt : Légitime ou pas, pour se défendre ou pour attaquer.
On peut constater que parmi les conflits d’intérêts, ce qui sont les moins légitimes et qui génèrent le plus de problèmes sont ceux qui sont due aux désires d’être important, à l’égo. La manifestation concrète la plus simple à constater est l'accumulation de richesse. Être riche, cela veut avant tout dire, être plus riche QUE... Le meilleur exemple que l'on peut donner, c'est la bourse: Si on trouve une nouvelle mine d'or, de diamant ou peu importe, le cours de ce minerais va subitement chuté. Pourquoi? Parce que si tout le monde peut l'avoir, ça n'a plus d'intérêt.
Le problème qui crée la souffrance dans le monde est donc la course pour l'égo, pour assouvir son désir d'être important. Une autre manifestation des problèmes généré par l’égo facile à constater est la motivation de nos dirigeants:
Quelqu’un qui est au pouvoir est quelqu’un qui veut le pouvoir. Alors que le gouvernement à pour but de servir le pays, les personnes qui cherchent à y être ont pour but de se servir eux même. Et cela explique les mauvaises décisions prises car elles sont en faites prises dans leur intérêt et non dans l’intérêt du plus grand nombre.
Et cela est due aux avantages qui sont octroyé aux dirigeants. Autrement dit une des plus grandes erreurs de notre civilisation est de donner des avantages aux dirigeants alors qu'ils ont en déjà plein naturellement. Lorsque plein d’avantage hors normes sont donnés aux dirigeant, le résultat en est que le pouvoir révèle plus les vices et les convoitises que la sagesse et la bienveillance.
Il ne faut donc pas s'étonner que le pouvoir attire plus les pervers narcissiques que les bons samaritains.
Si on ne donnait pas d’avantages aux dirigeants, on ne se retrouverait pas dans une société où l'intérêt personnel est au pouvoir.
“Le bonheur n'est pas une course.”
1.2.2 Quel devrait être la véritable réponse? :
Puisque ce qui génère des problèmes dans notre société est dû à des conflits d’intérêts personnels en générale et plus particulièrement au désire d’être important, alors la véritable réponse pour endiguer ces problèmes devrait agir dans ce domain précis. Or ce n’est pas ce qui se passe à l’échelle nationale et internationale. Les réponses que cherchent les gouvernement consistent à faire cohabiter tous les intérêts personnels ensemble. Jusqu’à présent le résultat est médiocre car il est voué à l’échec: les égos seront toujours en conflits les uns avec les autres étant donné que tout le monde veut être au sommet de la pyramide sociale.
La réponse aux problématiques de la société ne devrait pas se résumer à faire cohabiter tous les égos ensemble, ce qui est une solution pour le court terme. La vrai réponse est d’enseigner aux gens à se libérer de leur égo, à se libérer de leur désir d’être important.
Car tout le mal qui existe sur Terre vient de là. Lorsque quelqu’un fait une mauvaise action, c’est pour un intérêt personnel: Quand quelqu’un vole, c’est pour lui-même; Quand quelqu’un trompe sa femme, c’est pour lui-même; Quand quelqu’un est prêt à tout pour réussir, c’est aussi pour lui-même.
Les politiques sont comme des automobilistes négligent qui recherchent l’autoroute parfaite au lieu d’entretenir leur voiture. Ils pensent que pour mieux rouler il faut trouver une meilleure route au lieu de constater que ce n'est pas à cause de la route que leur voiture roule mal mais simplement parce qu'elle n'est pas entretenue.
Autrement dit, il travaillent plus sur des workarounds que sur des solutions.
Autrement dit, il travaillent plus sur des workarounds que sur des solutions.
Mettre en place des lois pour gérer le marché boursier est un workaround, alors que supprimer les conflits d’intérêts du marché boursier est une solution.
1.3 Une proposition pour une nouvelle écologie:
1.3.1 Définir l’écologie :
Si le but de l’écologie est de protéger notre environnement naturel, alors elle se doit d’identifier l’origine des comportements qui polluent la nature pour y remédier. Cette origine comme on vient de le voir est psychologique. Donc si on réussi à éduquer la mentalité des gens, on pourrait éveiller les consciences pour les amener à s'interroger sur ce qu'elles peuvent faire pour préserver la nature.
1.3.2 La proposition :
Si tout simplement on se désidentifie de nos désires alors on réalisera qu’on à déjà tout pour être heureux.
Parmi toutes les croyances qui existent sur Terre, il y en a une qui est responsable la souffrance dans le monde, c’est:
Croire que l’on choisit nos “intérêts” et que rien d’autre ne peut nous rendre heureux.
Ceci est complètement faux puisque:
Premièrement: On ne les choisi pas, ils s’imposent à nous. Qui c’est dit un jour: “Tiens à partir d’aujourd’hui je vais me mettre à désirer d’avoir une Ferrari. Comme ça puisque je n’ai pas les moyens d’acheter cette voiture, je vais bien souffrir à chaque fois que j’y penserais, c’est cool!”
Deuxièmement: Si être heureux se résumait à obtenir notre intérêt personnel, ce que l’on désire, alors pourquoi tant de millionnaire sont malheureux?
La vérité c’est qu’on a pas besoin d’obtenir nos désires pour être heureux. Le problème est qu’on a pas appris à se désidentifier de l’objet de nos désires.
Tant qu’on croira que seul l’objet de nos désires peut nous rendre heureux, alors le monde restera plongé dans la souffrance due aux incessants conflits d’intérêts personnels.
“Apprendre à être heureux, ce n’est pas apprendre à posséder ce que l’on désire, mais bien au contraire, c’est apprendre à désirer ce que l’on possède déjà.”
Si la source de notre “prétendu bonheur” n’est plus un intérêt égotique mais le plaisir d’aider les autres alors les problèmes de notre société dû aux conflits d’intérêts vont naturellement disparaître.
Je propose un entraînement pour cela, un entraînement pour changer notre intention, pour changer nos désires, pour choisir réellement ce que l’on veut désirer, et ainsi apprendre à ressentir plus de plaisir à aider les autres plutôt que le plaisir de servir sa propre personne.
Ce n’est qu’une proposition, je serais intéressé d’en discuter. Selon moi, le plus important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir.
2. Comment être heureux en réduisant nos intérêts personnels
2.0 Introduction:
Ce blog s’adresse à tous ceux qui réalisent que notre société est “malade” et qui veulent donc l’améliorer.
Ayant essayé d'expliquer pourquoi la source du problème est l’intérêt personnel, je vais maintenant expliquer qu’il est tout à fait possible de s'en libérer.
Ce que je m'apprête à dire n’a rien de nouveau puisque le renoncement fais parti de presque tous les enseignements spirituels, toujours est-il, étant donné que presque aucun Life Coach ou maître spirituel ne l’enseigne aujourd'hui, il semblerait qu’il faille le ré-introduire.
Cette méthode n’est pas celle qui vous apportera le plus de joie, le plaisir de plaisir ou même le plus de bonheur selon votre définition du bonheur.
Non, cette méthode est simplement là pour vous apprendre à être heureux tout en aidant la planète à aller mieux.
Si l’avenir de la planète ou de la société ne vous intéresse pas, il est inutile que vous perdiez votre temps ici, car, si votre but est uniquement d’être heureux pour vous-même, il y a plein de life coach qui vont vous apprendre à gagner un max d’argent en un minimum de temps.
2.1 Un modèle pour mieux se comprendre:
2.1.1 Explication sur la méthode :
Il s’agit de simplifier la réalité pour mieux la comprendre.
Le principe de la science c’est de faire des modèles pour étudier la réalité étant donné que le cerveau ne perçoit qu’un segment de la réalité, nous sommes donc obligés de faire un modèle pour simplifier son étude.
Pour exemple Newton qui avait inventé son modèle qui est la mécanique classique. Pendant longtemps on a pensé que c’était la réalité jusqu’à Einstein qui à démontrer que la réalité est en faite bien plus complexe qu’on ne le pense. Et donc en faisant son propre modèle qui est la relativité restreinte, il a montré que la mécanique classique n’est en faite qu’une simplification de la relativité restreinte. Et il a même continué avec la relativité générale, montrant que la relativité restreinte n’est qu’une simplification de cette dernière.
Le fait d’avoir à catégoriser (et mettre des gens dans des cases) aide à la réflexion. Il est important de garder à l’esprit que ça n’est pas la réalité (et ça ne peut pas l’être).
Le Cerveau humain n'a pas la capacité d'analyser les milliards d'informations qui lui parviennent chaque minutes. C'est pour cela qu'il est obligé de simplifier ce qu'il perçoit en faisant des modèles.
Un bon exemple pour cela sont les stéréotypes. Je ne pense pas que les gens soient foncièrement mauvais et vois le mal partout. Je pense au contraire, qu'il y a tout simplement des raisons biologiques à nos comportements de base:
Le cerveau humain est un système, et comme tout système aussi bien biologique que artificiel, sont but est avant tout de dépenser le moins d'énergie possible. Réfléchir (consciemment) est une activité très gourmande en énergie. La solution du cerveau pour éviter de trop réfléchir c'est les stéréotypes. De petites cases pré-pensées toutes prêtes à l'emploie. Grâce aux stéréotypes, on peut en venir à la conclusion sans meme reflechir, donc économie d'énergie, donc notre cerveau va toujours nous pousser à utiliser des stéréotypes.
- Ce n'est pas que les gens sont méchant, c'est simplement un réflexe biologique que les gens ne savent pas combattre s'ils n'en prennent pas conscience.
- Donc j'essaie toujours ou presque d'analyser l'impacte d'un message par rapport au coût d'énergie/réflexion à dépenser pour réussir à saisir son véritable sens. La règle est simple, plus c'est compliqué (moins c'est explicite), plus il faut y réfléchir, plus il y a de forte chance que les lecteurs vont biaser leur réflexion en utilisant un stéréotype (peu coûteux en réflexion/energie).
Attention: L'erreur à éviter :
Si il est donc acceptable d'avoir des modèles voir des stéréotypes pour perdre moins d'énergie à comprendre le monde qui nous entoure, l'erreur commence lorsqu'on croit que son modèle est la réalité.
Car c'est au moment où on croit détenir la vérité que l'on ferme sont esprit et que l'on commence à se radicaliser et rejeter les autres.
Le modèle n'est pas la réalité !
Il faut garder à l'esprit que ce que l'on pense n'est qu'une simplification inexacte pour pouvoir rester ouvert d'esprit.
2.1.2 L’importance du vocabulaire :
Dans toutes les langues, les définitions des mots dans le dictionnaires sont floues et imprécises. Le simple fait de donner plusieurs sens à un seul mot est déjà une source de confusion. Lorsque l’on veut faire des observations exactes et donner des explications précises, cela devient un véritable problème. La preuve en est avec la science. Chaque domaine scientifique a dû inventer son propre vocabulaire pour pouvoir décrire avec précision leurs observations et ainsi transmettre leur savoir.
Le meilleur exemple que je peux donner est la définition du mot “Amour”. La définition du dictionnaire veut tout dire et sont contraire à la fois. Alors que la première notion signifie vouloir le bien de quelqu’un, on trouve quelques définitions plus loin des exemples ou on peut tuer par amour ? Donc faire le bien à quelqu’un c’est le tuer ? La définition de ce mot est tellement vague et mixé avec toute sorte de notion qu’on arrive à des contradiction sans queues ni tête. De toute façon c’est simple, qui n’a jamais entendu parlé d’un film, d’un livre ou un simple article dans un magazine dont le titre est : “C’est quoi l’amour?”. Si le dictionnaire avait réussi sa mission de définir proprement ce mot, on aurait pas besoin de demander constamment sa définition.
Si on veut être sûr de se comprendre il va falloir un vocabulaire précis.
C’est pour cela que je vous donne ci-dessous une liste de définitions qui certe ne correspondent pas aux définitions du dictionnaire, mais qui à la différence de ce dernier vont nous permettre de mieux décrire le problème que l’on cherche à résoudre.
2.1.2.1 L’Amour, ce n’est ni un désire ni une émotion, c’est une volonté :
Notre but est d’aider la société à aller mieux, la définition de l’amour que l’on donnera donc ici va avant tout servir à identifier ce qui nous permettra d’atteindre ce but.
Il est vrai que la définition la plus commune de l’amour est d’être une émotion, un sentiment mais je ne pense pas que cette définition peut nous aider à atteindre notre but. La raison pour laquelle ça me deplait de dire que l'amour est une émotion, c'est parce dans ce cas là chercher à développer son amour revient souvent à chercher à développer le plaisir ressenti en présence de l'être aimé. Cela marche magnifiquement avec quelqu'un de bien mais c'est une catastrophe avec quelqu'un de mauvais. C'est facile de chercher à ressentir une émotion plaisante dans son couple, mais c'est un peu plus délicat en présence d'un SDF et ça heurte notre sens commun en présence d'un malfaiteur -> Il m'a volé/fait mal, pourquoi devrais-je ressentir une émotion plaisante en sa présence? Si j'arrive ne serait-ce qu'à le pardonner, ce sera déjà pas mal.
chacun a sa definition de l'amour et personne n'est d'accord. Dans le dictionnaire Larousse on trouve:
"Sentiment très intense, attachement englobant la tendresse et l'attirance physique entre deux personnes."
Puis juste après ils reconnaissent que:
"il reste un concept abstrait, plus facile à expérimenter qu'à expliquer."
Donc en fait chacun dit ce qu'il veut. Pour avoir les idées claires, il faut avoir des définitions claires dans sa tête, et je pense que celle de l'amour, a défaut d'être vital est au moins primordial. Pour moi l'amour n'est ni un sentiment, ni une émotion, c'est une volonté.
Si on dit que l'amour est une agréable sensation dans ce cas la on finit par tout mixer dans sa tête. J'aime ma petite-amie, j'aime le chocolat aussi, en fait j'aime ma petite-amie comme du chocolat!???
Alors que si on part du principe que l'amour est une volonté, que c'est la volonté de vouloir le bonheur de l'autre, alors les choses deviennent claire:
J'aime ma petite car je veux la voir heureuse, c'est ma volonté, et non, je ne peux pas dire que j'aime le chocolat car ça n'a aucun sens de dire que je veux voir une tablette de chocolat heureuse!
Je désire manger du chocolat, c'est différent. De même je désire ma petite-amie dû à des plaisirs que ne me fournisse pas le chocolat, toujours est-il, ce désir n'est pas l'amour, c'est juste un desir. Ce n'est pas le desir que me fait vouloir le bonheur de ma petite-amie, c'est ma volonté.
Donc l'amour est une volonté, et tout s'éclaire.
La volition d'amour peut être due à une émotion de compassion, ou une émotion de luxure(un désir sexuel), car il est vraie que quand une personne nous procure du plaisir, on a envie de la voir heureuse. Certe, toujours est-il, il est important de ne pas confondre le plaisir que cette personne nous procure avec notre volonté de la rendre heureuse.
2.1.2.2 Emotion = Energie :
L'étymologie du mot émotion vient du latin “motio” qui veut dire mouvement, autrement dit l’émotion est ce qui met en mouvement, or qu’est ce qui permet aux objets de se mouvoir selon la physique: l’énergie.
Sans énergie pas de mouvement physique. C’est pareil pour l’être humain, sans émotion, pas de mouvement. Il suffit de prendre l'exemple d’une personne en apathie, lorsque rien nous plait et qu’on a plus d’émotion, on ne bouge plus et on reste dans notre lit toute la journée.
Donc pour notre propos, là seule chose qui nous intéresse dans la définition du mot émotion est que c’est quelque chose qui nous met en mouvement. On ira pas plus loin dans la classification de ce mot, à savoir si il y a des émotions primaire ou secondaire, si il y a une différence entre les émotions et les sentiments, ou si c’est différents des sensations et des ressentis… Tout cela ne nous intéresse pas.
La seule chose qui compte c’est que l’on a été mis en mouvement. J’ai faim! Je vais me chercher à manger. La faim a généré une émotion qui m'a permis de me mettre en mouvement puisque j'ai eu l'énergie d'aller chercher à manger. Ce n’est pas plus compliqué que cela.
L’émotion peut aussi être une énergie indirecte, ou contre-énergie voir énergie négative. C’est à dire qu’une émotion va contrebalancer une autre émotion en réduisant son énergie. La honte va contrebalancer la “fougue” en étant une contre énergie.
Pas de mouvement sans inertie. L'énergie et son absence sont donc 2 facettes d'une même pièce.
L'émotion peut donc aussi bien générer l'énergie que l’inertie. Ex: La peur, paralyse ou donne des ailes.
L'émotion peut donc aussi bien générer l'énergie que l’inertie. Ex: La peur, paralyse ou donne des ailes.
2.1.2.3 L’émotion source :
Bien comprendre ce qui nous anime est essentiel pour mieux se connaître. La plupart des gens n’ont aucune idées de leur fonctionnement interne. L’un des meilleurs exemple est l’idée qu’il y aurait des gens purement rationnels qui n’écoutent jamais leurs émotions. Je vais montrer ici que cette idée est complètement fausse ou du moins erronée si l’on est pas précis sur la définition du mot émotion.
On a vue précédemment que, étymologiquement parlant, le mot émotion désigne ce qui nous met en mouvement. On pourrait donc dire que le mot émotion est un synonyme du mot énergie ou du moins que c’est la “version psychologique” de l’énergie physique. Autrement dit si il y a mouvement il y a forcément une émotion quelque part. C'est donc toujours une émotion qui nous anime. Dire le contraire serait comparable à dire qu’il peut exister un mouvement physique sans énergie.
Il est simple de le démontrer. Prenez pour exemple quelque chose que vous avez fait, quelque chose de très rationnel comme chercher le garage le moins cher pour réparer votre voiture, et demandez-vous plusieurs fois pourquoi.
Pourquoi est-ce que j’ai fais ça?: Parce que j’ai besoin de ma voiture.
Pourquoi ai-je besoin de me déplacer vite? Pour finir rapidement tout ce que j’ai à faire.
Pourquoi est-ce que je veux rapidement finir ses choses? Pour avoir du temps libre pour pouvoir faire ce qui me plait.
Pourquoi est-ce que j’ai envie de faire ce qui me plait?… ….Ben, parce que ça me plaît, parce que je ressens du plaisir. Je peux pas expliquer intellectuellement pourquoi cela me plaît car c’est un ressenti qui me met en mouvement pour l’obtenir, c’est donc une émotion.
Ou bien,
Pourquoi ai-je choisi ce garagiste? Parce que c’est le moins cher?
Pourquoi est-ce que je recherche le moins cher? Pour économiser de l’argent.
Pourquoi est-ce que je veux faire des économie? Pouvoir acheter ce qui me plait.
Pourquoi est-ce que je veux posséder ces choses qui me plaisent?… ….Ben, parce qu’elles me plaisent, parce que je ressens du plaisir en leur possession. Je peux pas expliquer intellectuellement pourquoi ces choses me plaisent, je peux juste dire que c’est un ressenti qui me met en mouvement pour l’obtenir, c’est donc une émotion.
Au bout d’un certain nombre de pourquoi on fini toujours par découvrir que ce qui nous a mis en mouvement est une émotion, et c’est cette émotion que l’on appelle: L’émotion source.
Pour pouvoir dire que c’est l'intellecte qui nous anime, il faudrait que l’on agisse pour une raison, une cause absolue. Or étant donné qu’à l’heure actuelle aucun scientifique n’a trouvé un sens à l’univers et qu’au finale chacun s’invente son propre but dans sa vie, on ne peut que constater que nous nous contentons de suivre ce qui nous plaît, notre ressenti, notre émotion source.
Il existe bien d’autres émotions que l’on pourrait qualifier d’émotion parasites. Lorsqu'on dit ne pas se laisser influencer par les émotions, c'est de ces émotions qui viennent parasiter l’émotion source dont on parle. Si on reprends l’exemple de notre recherche pour trouver le garagiste le moins cher on peut être parasité par des émotions de sympathies : “Ho, qu’est-ce qu’elle est cool leur affiche! J’aime bien la tête du garagiste il inspire la confiance…”
Ou bien des émotions anxiogènes: “Ho là là… Il y a un commentaire négatives qui dit que le garagiste est un escrocs, et que le quartier où il se trouve est dangereux! J’irais pas le voir bien qu’il soit le moins cher!”
C’est important de le réaliser car lors d’un problème on perd souvent trop de temps à rechercher une solution intellectuel alors que l’origine du problème est émotionnelle.
Cette définition nous permet de comprendre que l’origine profonde des conflits d’intérêts personnel est toujours émotionnelle. On cherche souvent par la logique à résoudre un conflit d’intérêt personnel alors que l’origine du conflit n’a rien d’intellectuel puisque c’est notre émotion source ou les émotions parasites qui nous animes. Au lieu de chercher une solution pour obtenir notre intérêt il est préférable de chercher à comprendre quelle émotion nous anime, si c’est l’émotion source ou une émotion parasite.
Le fait que c’est des émotions et non la raison pure qui nous animes explique aussi la mauvaise foi. Le principe même de la mauvaise foi est de refuser la vérité, la logique des choses pour défendre un intérêt personnel. Cette intérêt n’est pas une réflexion, une logique intellectuelle, c’est un désire qui génère de l’émotion(rappel: c-à-d de l’énergie pour nous animer). On va donc même jusqu’à rejeter l’intellect pour défendre et suivre l’émotion que l’on ressent.
-Qu'est-ce qui nous protège de la mauvaise fois? Prendre conscience de ce procédé. Prendre conscience que ce n’est pas parce qu’on est très fort dans notre réflexion, même si on maîtrise très bien la méthode scientifiques que l’on sera protégé de la mauvaise foi puisqu’elle n’a rien d’intellectuel, son origine est émotionnelle. Or si on ne comprend pas cette émotion, alors comment pouvons-nous gérer les phénomènes qu’elle provoque comme la mauvaise foi?
>>>>>Pourquoi est-ce important?
Parce que la qualité de notre réflexion dépend de l'émotion dans laquelle on est. Pour vous en assurer, simplement regarder la différence entre une réaction à chaud sous la colère et la même au calme.
Donc bien connaître son émotion source permet de mieux juger l'émotion actuel et donc savoir si ça vaut le coup de réfléchir maintenant sous cette émotion ou de le remettre à plus tard lorsqu’on sera sous l’influence de l’émotion source.
2.1.2.4 L’outil intellectuel et la sagesse:
Contrairement aux animaux, l'homme a développé un outil qui lui est propre, c'est l'intellect. C'est outil est un complément aux émotions. Il répond tellement mieux aux situations de la vie moderne que ça devient un véritable problème lorsqu'il est shunté par les émotions dont le déclenchement automatique n'est pas adapté aux situations moderne. C’est un outil neutre comme un couteau, on peut faire le bien ou le mal avec.
Le problème que je voudrais soulever ici, c’est lorsque l’on confond l’intelligence avec la sagesse.
La sagesse n’est pas un outil, c’est une intention. L'intention de faire le bien. Même si chaque culture a sa notion du bien, personne ne dira qu'on peut faire le mal par la sagesse.
Contrairement à l'intelligence, la sagesse n'est pas:
- Synthétisable (On ne parle jamais de sagesse artificielle)
- Productive
- Transmissible (Uniquement stimulable)
Or le problème que je voudrais introduire ici est celui du “Syndrom de la stratégie”. Il s’agit du problème de confondre son besoin avec la stratégie à employer. C’est le cas lorsque l’on pense que l’argent c’est le bonheur par exemple, alors que l’argent n’est pas le bonheur, ce n’est pas le besoin mais la stratégie pour obtenir notre besoin qui est le bonheur. C’est exactement le même problème qui se produit lorsque l’on confond la stratégie/l’outil qu’est l’intelligence avec le besoin qui est de faire le bien. La conséquence en est que l’on passe à côté du problème, et c’est ce que j’ai tenté d’expliquer dans la première partie de ce blog: Les dirigeants de notre société occidentale cherche des solutions intellectuelles aux problèmes écologiques alors que le vrai besoin n’est pas intellectuelle, il n’est pas de trouver la solution technologique révolutionnaire qui réglera tous les problèmes de pollution, non, le besoin est un besoin de sagesse, les gens n’ont pas l’intention de faire le bien, ils préfèrent se servir eux-mêmes plutôt que de servir les besoins de la planète. Et ça ce n’est pas un problème d’intelligence, c’est un problème de sagesse.
Bien différencier l’intelligence de la sagesse est donc primordiale pour une meilleure écologie.
2.1.2.5 Les besoins et les désirs :
Besoin ou désir, il s’agit de quelque chose qui va nous demander de l’énergie pour l’obtenir: Aller faire les courses, ou faire des heures sup pour obtenir une prime pour la voiture de ses rêves, il faudra à un moment ou à un autre se bouger, donc avoir de l'énergie.
Et donc qu’est-ce qui fait que l’on va faire les efforts pour obtenir ce besoin ou ce désir? C’est l’intensité de l’émotion qu’il génère. Plus un besoin ou un désir génère une émotion intense, et plus on aura de l’énergie pour faire les efforts nécessaire pour l’obtenir.
Donc la définition d'un besoin tout comme pour un désir est simplement d'être une source d'émotion.
Donc la définition d'un besoin tout comme pour un désir est simplement d'être une source d'émotion.
2.1.2.6 Les émotions égotiques :
Pourquoi parle-t-on d’une émotion égotique : Parce que lorsqu'on nous dit qu'on a un fort ego, c'est souvent suite à un mauvais acte, or ce qui nous avait fait agir est une émotion. Donc identifier cette émotion par son origine réflexive comme étant l'ego permet de cerner le problème.
Si qqun dit -> “untel a un fort égo.” c’est parce que untel a fait quelque chose.
Si Untel a fait quelque chose, c’est qu’il avait l’énergie de le faire, de se mouvoir.
Si il a eu cette énergie, c’est que quelque chose le lui a fourni, or on a vue plus haut que ce qui nous fournit de l’énergie c’est les émotions.
C’est donc une émotion qui a permi à Untel de faire l’acte déclarer de fort Ego.
Cette émotion qui nous fait faire les actes déclarer égotique est une émotion réflexive. C’est à dire une émotion ressenti à l’égard de notre personne.
Ex: Se mettre excessivement en avant est dû à l’émotion de bien être ressenti à l’idée qu’on est le meilleur. C’est donc bel et bien un act dans notre intérêt pour une émotion ressenti pour notre personne. C’est donc une émotion égotique.
L’émotion égotique est ce qui nous fait agir dans notre intérêt personnel.
2.1.2.7 Le plaisir et la joie :
On peut faire une analogie entre le sucre et le plaisir: Le sucre est utile car c’est une source d’énergie pour le corps, mais pris juste pour lui même sans dépense énergétique derrière ça fini en surpoids et problème cardiaque. Le plaisir c’est pareil, c’est une source d’émotion positive pour se motiver à faire un projet, mais si on cherche à obtenir du plaisir juste pour le plaisir sans action ou projet derrière ça fini mal. Pour exemple après s’être bien fait plaisir à paresser toute une après-midi à regarder des séries NetFlix, on regrette de n’avoir rien fait de sa journée. Exactement comme le sucre laisse un arrière goût de regret sous forme de bourrelet sur nos hanches, le plaisir juste pour le plaisir laisse un arrière goût de regret face au temps perdu.
Le plaisir juste pour le plaisir est éphémère. Le seul “plaisir” qui perdure est celui d’avoir accompli quelque chose. C’est éphémère par rapport à nous même mais c’est aussi le cas face aux autres: La majorité des personnes célèbres, on ne se rappelle d’elles que parce qu’elles ont accompli quelque chose. L’histoire ne se rappelle pas des gens qui se sont contenter de se faire plaisir dans la vie.
Donc la conclusion est que croire que courir après son plaisir peut être un but valide à sa vie est une erreur. On ne doit pas rechercher à vivre un max de plaisir, au contraire on doit utiliser le plaisir qui se présente à nous comme moyen de nous motiver à atteindre nos objectifs.
Et lorsque l’on atteint nos objectifs(à ne pas confondre avec la finalité du projet), ce n’est plus vraiment du plaisir que l’on ressent, c’est de la joie. Et la joie contrairement au plaisir ne laisse pas d’arrière goût désagréable. On ne regrette pas la joie d’avoir atteint un objectif.
2.1.2.8 Le Bonheur :
Le bonheur est un état d’esprit ! Tout ce qu’on a vue plus haut nous mène à la conclusion que le bonheur est indépendant des conditions extérieurs. On peut être dans une situation mauvaise qui demande à être corrigée de manière plus ou moins urgente, toujours est-il, cette situation exterieur ne devrait pas (interagir avec notre situation intérieure.
“On est peut-être pas responsable de ce qui nous arrive mais on est responsable de ce que l’on ressent.”
Être heureux, ce n’est pas réussir sa vie. C’est à dire que ce n’est pas réussir quelque chose à l’extérieur tout simplement parce que l’extérieure ne devrait pas influencer notre état intérieure. Si être heureux se résumait à obtenir ce que l’on désire, alors pourquoi tant de millionnaires sont malheureux?
2.1.2.9 Le libre arbitre: :
“Le libre arbitre, c'est de choisir ce que l'on a envie d'aimer."
Si vous naissez avec tel ou tel désire, comme par exemple le désire d'être millionnaire ou le désire d'avoir du succès auprès des filles, si vous vous consacrer à obtenir ce désir, en quoi pouvez-vous dire que vous avez un libre arbitre? Vous ne faites que suivre ce qui vous a été imposé à la naissance.
Alors que si vous prenez du recule, et que vous commencez à avoir une réflexion plus profonde, que vous commencez à penser à ce qui compte vraiment pour vous, à ce qui est vraiment utile pour vous, alors vous pourrez choisir d'apprendre à aimer ce dont vous avez besoin pour vous réaliser pleinement au lieu de simplement courir après des désires que vous n’avez pas choisi.
En l'occurrence, concernant l'objectif de l'écologie, j'ai décidé d'apprendre à aimer aider la planète plutôt que de courir après mon désir d'être millionnaire.
Pendant longtemps je disais que mon rêve c'est de devenir riche. Jusqu’au jour où j'ai réalisé que ce n'est pas mon rêve, c'est juste un desire qui c'est imposé à moi sans me demander mon avis.
Alors que lorsque j'ai décidé de me consacrer à la planète, ce choix a vraiment été le mien. Et lorsque je m'entraîne à l'apprécier, le plaisir qui en ressort n'est pas un plaisir qui s'impose à moi, c'est moi qui est choisi de vivre ce plaisir, c'est moi qui est choisi ce qui me plaît, ce que je désire.
Alors bien sûr, pour les plus sceptiques d'entre nous, ils diront qu'il s'agit là de l'illusion d'un choix, que je continue à ne pas être libre puisque je ne peux pas prouver que c'est moi qui est vraiment choisi de vouloir aider la planète.
C'est vrai. C'est vrai que je ne peux pas le prouver, puisqu'on ne peut pas prouver que le libre arbitre existe. Toujours est-il, cela ne changera rien au fait que cette réflexion de choisir ce que l'on désire aimer permet de mieux se connaître et d'avoir une meilleure perspective sur sa vie.
Peut-être que la liberté absolue n'existe pas, mais ce qui est sûr c'est que vous gagnerez beaucoup plus en liberté quand même en remettant en cause les désirs qui s'imposent à vous, et en choisissant d'apprendre à aimer ce qui vous est utile, vous aurez bien plus de liberté que si vous vous contenter de suivre un désir ou une passion simplement parce qu'elle s'impose à vous depuis votre naissance.
2.1.2.10 L’intention :
Il s’agit là de la plus importante notion, car au final:
“L’Écologie consiste avant tout à diriger toutes les bonnes intentions dans la même direction.”
La différence entre un comportement pollueur et un comportement écolo c’est uniquement une question d’intention. La personne qui arrive à agir écologiquement n’a pas une meilleure maîtrise de ses capacités physiques ou intellectuelles, elle a simplement une meilleure maîtrise de ses intentions.
Plus généralement parlant, maîtriser son intention est à la base de la réussite de tous projets. L’intention est la direction que l’on donne à notre volonté. La plupart du temps, on a une volonté relativement forte, lorsque l’on est motivé on arrive à fournir les efforts nécessaires. Puis plus ou moins soudainement on abandonne en disant que l’on a pas beaucoup de volonté. Le problème n’est pas que notre volonté à diminué, c’est qu’elle c’est mise à pointer ailleurs. La direction qu'a prise notre volonté, c’est à dire notre intention à changé. Pour exemple, lorsque l’on n’arrive pas à tenir un régime, ce n’est pas qu’on a plus envie de maigrir, c’est surtout qu’on a envie de manger! Autrement dit, notre volonté est passé de pointer sur perdre du poids à pointer sur manger beaucoup. Et ce changement d’orientation de notre volonté est dû à une intention mal entraîné.
Sans la maîtrise de son intention, une personne se met à devenir une girouette, elle passe d’un projet à un autre, d’une envie à une autre, elle se met à procrastiner et n’avance pas. Sans intention solide, elle ne peut pas développer une volonté robuste.
Le but de la présente méthode consiste donc à entraîner notre intention.
2.1.3 Qu’est-ce que l’on est? :
2.1.3.1 Le modèle du vecteur volonté :
On est avant tout une volonté !
A la différence des animaux on peut choisir notre intention. Il est difficile de savoir si le libre arbitre existe vraiment ou si c’est une illusion, toujours est-il cela renforce l’idée que sa nature n’est pas intellectuel.
On ne peut pas directement travailler sur notre volonté, on peut uniquement travailler à développer le désir qui nous fournit l'émotion.
Un évènement génère un besoin/désir qui génère de l'émotion qui va orienter notre intention et nous donner la volonté/l'énergie d'agir.
Ex:
Ex:
Se faire insulter(le trigger) -> Impulsion/Désir de réagir -> Émotion de colère = On se bat => Pendant Cinétique
Le pendant inverse fait partie du même processus, c'est les 2 facettes d'une même pièce.
Ex:
Ex:
Trop de taf(le trigger) -> Désir de ne rien faire -> coupure d'émotion/apathie = On paresse => Pendant Inertiel
Le principal problème :
le principale problème c'est ce qui nous anime: Si ce qui nous anime c'est uniquement nos désirs, alors on est comme une feuille volante au vent des désirs: Un jour on veut ceci, un jour on veut cela, un jour on voudrait vivre avec tel personne, le jour d'après on veut vivre avec tel autre. Les désirs sont instables et changent et on y peut rien car ils ne sont pas nous, ils nous sont imposés.
La seule chose qui soit vraiment nous, c'est notre volonté, c'est la chose que l'on peut entrainer à devenir solide et stable. Si ce qui nous anime n'est plus nos désirs mais notre volonté, alors on devient un roc immuable.
La principale erreur :
C'est de ne pas avoir l'habitude de surveiller nos pensées, et le problème en est qu'on passe trop souvent en mode automatique: On suit les stéréotypes, on se laisse emporter par les émotions...
Le but du développement personnel pour être heureux, c'est de s'entraîner à développer sa volonté en s'entrainer à gérer ses pensées, à les surveiller régulièrement pour éviter d'être un mode automatique.
Développer notre motivation et donc notre volonté passe par surveiller nos pensées.
Développer notre motivation et donc notre volonté passe par surveiller nos pensées.
2.2 L’entraînement de la bonne intention :
2.2.1 Le but du jeu :
Lors du paragraphe précédent, nous avons constaté que ce qui nous anime c’est nos émotions. Donc si notre but est de vivre pour le bien de la planète, il nous faut donc d’une part, apprendre à développer les émotions qui nous fournissent l’énergie pour agir dans cet intérêt, et d’autre part, apprendre à réduire les émotions qui nous empêchent d’agir dans cet intérêt.
2.2.2 Le principe de l'identification :
Ce principe est la clef de voûte de toute la méthode. Si on l’a compris on a tout compris, si on ne l’a pas compris on a rien compris. C’est grâce à la bonne identification que l’on peut se libérer des conflits en arrêtant de générer de l’émotion égotique. Car le fond du problème, ce qui est à la source des conflits sur Terre, ce n’est pas l’égo mais simplement l’émotion égotique. C’est à dire que l’égo est une partie de de l’individu et en cela il n’est donc ni bien ni mal, il existe, c’est tout. D’ailleurs il ne sera même pas utile de donner une définition exacte de l’égo. Ce n’est pas le fait que chaque individu à un égo qui crée des conflits, c’est le fait que chaque individu essaye de le défendre, que chacun pense qu’il doit le mettre en avant ou se battre pour le protéger qui va générer des conflits. Et l’énergie derrière ces actions est donc l’émotion égotique, l’émotion qui fournit l’énergie de se battre pour notre égo.
Le problème qui se dessine donc est que tant que l’on s’identifie à notre individualité, on s’identifie à notre égo, et l’identification à l’égo génère inexorablement de l’émotion égotique, émotion qui va dans 99% des cas entrer en conflit avec un autre individu.
Donc, la solution pour se libérer des conflits est de ne plus s’identifier à notre individualité, mais de s’identifier à une entité plus grande: la famille, le pays, l'humanité, la planète, l’univers, le Tout! Plus l’entité à laquelle on s’identifie est grande, et moins il y a de chance de rentrer en conflit avec une autre entité. Pour exemple le soldat quand il part à la guerre, il s'identifie à sa patrie, il prêt à se sacrifier pour son pays. Avec ses camarades soldats, ils partagent tout et il n'y a pas de haine ou de jalousie entre eux. Le fait d'être tous ensemble membre de l'armée les a rapprochés les uns des autres et les a fait oublié leur égo. Alors qu'avant la guerre, dans leur village, les même soldat encore civile à l'époque se tapaient dessus les uns les autres dû à leur désir égotique d'être celui qui gagne le plus d'argent ou celui qui finit premier au concour local. Et donc encore ici, on voit qu'il reste du conflit puisqu'ils se battent contre l'armée adverse. Donc si ils s'identifient à un groupe encore plus grand que leur pays, comme par exemple s'identifier à l'humanité toute entière, alors il n'y aurait plus de conflit.
L’avantage primordiale, ce n’est pas d’avoir supprimer l'ego, car il existe toujours, on peut très bien dire que la planète à un égo par exemple. L’avantage primordiale, c’est que cette identification ne génère plus d’émotion égotique. Pourquoi? Parce que plus le groupe est grand, plus l’entité est grande et plus l’égo de cette entité ne génèrera pas d’émotion.
Un petit exemple: Imaginons que vous rentrez tard le soir chez vous et que vous êtes seul(e) dans votre studio. Vous avez une bonne petite fringale, donc vous vous servez un met succulent. Ce plat est délicieux et vous le savourez très lentement pour ne pas rater le moindre atome de plaisir.
Donc, vous êtes heureux(se), vous ressentez des sensations et émotions agréables, vous éprouvez beaucoup de plaisir, que l’on pourrait même qualifier de plaisir égoïste, et pourtant, dans tout ce tableau, à quel moment peut-on parler de l’égo? C’est à dire à quel moment vous viendrait à l’esprit une pensée comme:
“Je suis le meilleur mangeur au monde. Personne sur Terre ne savoure un plat aussi bien que moi!”
Ce serait une pensée un peu saugrenue. Ce plaisir de bien manger bien que égoïste n’est donc pas un plaisir égotique mais au contraire, c’est un plaisir contemplatif. On éprouve pas du plaisir parce qu’on est le n°1 sur Terre, on éprouve du plaisir simplement parce que c’est plaisant de bien manger.
La conclusion est que lorsqu’on est seul on ne se soucie pas de savoir si on a égo à défendre ou pas. On éprouve du plaisir et de la joie de vivre sans pour autant générer la moindre petite émotion égotique.
Donc tout le but du jeu est de se libérer des émotions égotique générateur de conflit en passant:
D'un plaisir égotique
à
Un plaisir contemplatif
L’émotion égoïste pousse à faire des choses uniquement pour nous qui peuvent entrer en conflit avec les autres mais pas forcément(on peut réussir à gérer le conflit), alors que l’émotion égotique pousse à faire des choses qui vont obligatoirement entrer en conflit avec les autres(ex: Être le n°1 et se battre contre la concurrence, c’est un conflit ingérable car il ne peut y avoir qu’un seul n°1). L’égoïsme est inévitable car on ne pourra jamais dire que l’on est parfaitement altruiste. Lorsque l’on aide nos petits enfant, d’aucun pourra toujours dire qu’on le fait de façon intéresser parce que c’est notre progéniture. Lorsque le pompier va combattre le feu, on peut trouver des langues hypocrites disant qu’il le fait que pour l’argent car il est rémunéré. Lorsque l’on défend les animaux, on peut toujours être taxé d'égoïsme parce que l’on s’identifie à eux. Peut importe ce que l’on fait, on pourra toujours dire qu’on le fait de façon intéressé, et ce n’est pas plus mal au final, car cet égoïsme est sain puisqu’il ne génère pas de conflit. Ce qui est malsain ce n’est pas l’égoisme ou le fait d’être intéressé, ce qui est malsain c’est de l’être pour une individualité, or ce problème se résout en arrêtant de s’identifier son égo et en commençant à s’identifier au tout.
En passant d’un plaisir égoïste égotique à un plaisir égoïste contemplatif, en s’identifiant au tout, on se libère de l’émotion égotique générateur de conflit, on se met à percevoir leur bonheur des autres comme étant le notre, et la joie contemplative de les voir heureux remplace la jalousie et l'envie.
C’est donc réussir cette transition le but de toute la méthode.
Pour clore ce chapitre je voudrais proposer 3 petites pistes de réflexions méditatives:
- Notre corps lui-même, étant composé de cellule, si chaque cellules se mettait à penser à son individualité au lieu du bien être de tout le corps, on finit par mourir par une série de cancer.
- Quitter son individualité pour s’identifier à un groupe plus grand que soi est un cycle naturel: L’enfant ne pense qu’à lui; l’adolescent doit penser à lui et à sa copine; le chef de famille doit assurer pour sa famille; et les anciens veillent sur la communauté avec le conseil des sages, ou le parti politique dans nos société moderne. Le groupe auquel on s’identifie est toujours de plus en plus grand?
- Peu importe à quel point on a été le meilleur dans cette vie, peut importe le plaisir vécu, peu importe à quel point on défend notre individualité, elle va mourir et disparaître. Suivre son émotion égotique est donc un projet à court terme. Alors que si on s'identifie à toute l’humanité voir à la planète, cette identité durera pour les siècles des siècles, c’est donc le seul vrai projet à long term qui soit.
2.2.3 L’effort à fournir :
Le principe même de la méthode est le principe de prévention, car quand l'émotion est là c'est déjà trop tard. Toute la difficulté va résider dans: Avoir assez de discipline pour s’observer tous les jours et noter les émotions que l’on constate. Si on arrive à s’y résoudre à le faire suffisamment longtemps pour que cela deviennent une habitude, c’est gagné!
2.3 L'entraînement dans la pratique:
2.3.1 Bien choisir son projet de vie :
Voici les 3 points qui permettent de bien choisir son projet de vie:
- La finalité est pour le tout.
- L'objectif journalier est dans le présent.
- Le plaisir ne dois pas venir d'une émotion égotique.
2.3.2 Observer/noter/méditer :
Développer le réflexe en notant et méditant:
Voici selon moi le résumé, la synthèse de tous les outils de développement personnel:
Le but de est de calmer ses pensées(méditer) pour arrêter d'avoir des pensées-réflexes négatives, pour pouvoir les remplacer par des pensées-réflexes positifs, car tout découle de notre état d'esprit/émotionnelle.
La 1ère étape est donc d'être conscient de ses émotions. On ne peut pas gérer quelque chose dont on ignore l'existence. Donc toujours se demander ce que l'on ressent quand on réfléchit. Comment peut on dire qu'on réfléchit sans l'influence des émotions si on n'est pas conscient de ce qu'on ressent. Pour réussir cela, c'est très important de laisser tomber l'importance. Si on accepte que rien ne soit important alors il devient plus facile de se libérer des émotions.
2.3.3 Exercice pour développer sa motivation :
C'est le meilleur moyen pour développer la discipline qui développera les bonnes habitudes pour rester sur la bonne voie.
Sans discipline rien ne peut aboutir. On ne peut pas prendre une bonne habitude, modifier les mauvaises ou obtenir des résultats sans discipline.
Et donc le meilleur moyen pour développer sa motivation est de tout prendre comme un jeu de faire des affirmations positives disants que l’on apprécie les tâches que l’on a faire.
Je donnerai bientôt plus de détails sur cette technique.
2.4 Pour aller plus loin:
Pour qu’un savoir est réellement un aspect global, il faut qu’il soit enseignée le plus tôt possible. A l’école on nous enseigne à travailler, c’est bien, mais ce serait encore mieux si on nous y enseignait comment gérer nos émotions, comment nous maîtriser nous même pour pouvoir être heureux. C’est pour cela que selon moi le véritable projet est de modifier l’éducation actuelle pour qu’on enseigne ce qui vaut vraiment la peine d’être enseigné.
Quelques outils en plus :
- La communication non violente (CNV): https://www.club-cnv.com
- La zététique: http://zetetique.fr
- Psychologie Positive: https://www.lapsychologiepositive.fr
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